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Vicious | V.E Schwab

 

Date de sortie: 2019

Edition: Lumen

Pages: 533

Genre: Science-Fiction

 

Pour les adeptes de BookTube et Bookstagram, on a vu et revu passer cette couverture des centaines de fois durant les derniers mois ! Comme tout le monde, ce tapage médiatique m'a mis la puce à l'oreille, et une fois face à l'objet dans les rayons de la Fnac, je n'ai pas pu résister. Il faut dire que les éditions Lumen ont encore fait un super travail en terme de couverture et de communication. 

 

Je n'avais jamais lu de V.E. Schwab jusque là. Depuis quelques mois, la trilogie Shades of Magic me tente beaucoup mais j'ai décidé de commencer par ce premier tome de la saga Evil. 

 

Résumé

Le combat du mal contre le mal absolu. 

A la fac, Eli le brun et Victor le blond partagent la même chambre. Ils sont inséparables et pourtant absolument aux antipodes l'un de l'autre. Victor c'est l'ombre: complexe et torturé, il passe ses journées à noircir les ouvrages de développement personnel de ses parents pour laisser apparaître des slogans d'un pessimisme saisissant. Eli, c'est la lumière - un garçon fascinant, doté de toutes les qualités, charismatique et solaire. Pourtant, sous la surface lisse du visage parfait de son ami, Victor entrevoit des démons inavouables. Et il n'est pas au cout de ses surprises… 


D'un côté Eli, de l'autre Victor. Tous deux sont en pleine rédaction de leur mémoire de fin d'étude. Victor décide de se pencher sur les mécanismes de l'adrénaline. Eli choisit d'étudier ceux que l'on appelle les EO, des personnes ExtraOrdinaires, dotées de pouvoir surnaturels suite à des expériences de mort imminente. De la théorie, les deux comparses ne vont pas tarder à passer à la pratique… Et c'est là que les ennuis commencent. 

Soyons honnêtes, aucun des deux n'est socialement ou psychologiquement adapté. Je vous laisse donc imaginer ce que des pouvoirs extraordinaires peuvent devenir entre les mains de deux sociopathes notoires…

 

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Lorsque je me suis procuré ce livre, j'ai commencé à voir passer des avis plutôt mitigés sur l'histoire, les personnages… J'ai commencé à entendre les termes "survendu" et "clichés". J'avoue avoir pris un peu peur et ait décidé de m'éloigner le plus loin possible de toute chronique parlant de Vicious. 

Comme je vous l'ai dit en début d'article, je n'avais jusque là jamais lu de roman de V.E. Schwab, je me suis donc lancée dans cette lecture vierge de tout comparatif et a priori. Je n'attendais pas grand chose de cette lecture si ce n'est la possibilité de me lancer dans un univers que je ne côtoie jamais  (les super-héros et la science-fiction en l'occurrence). J'avoue que le côté EMI (expérience de mort imminente) m'a vraiment beaucoup attirée. J'ai déjà lu beaucoup de choses à ce sujet, des études de cas scientifiques et c'est un phénomène que je trouve fascinant. Schwab a utilisé ces expériences comme point de départ de la création des super-héros, et j'ai trouvé ça assez intelligent et plutôt novateur ! 

 

Alors oui, les personnages ont un côté caricatural mais ça ne m'a pas plus dérangé que ça. J'ai aimé ce côté un peu comic book et j'ai réussi à m'immerger dans cet univers que nous offre l'auteur. 

Certaines personnes ont également été gênée par l'alternance des temporalités tout au long du livre. Même si au début j'ai du m'y reprendre à deux fois pour comprendre à quelle époque nous nous situions par rapport à l'action présente, je me suis vite mise dans le bain et cette alternance à rendu ma lecture fluide et peut-être moins monotone que si tout s'était déroulé dans l'ordre purement chronologique. 

 

N'oublions pas également qu'il s'agit ici d'un premier tome et que V.E. Schwab met ses pions en place pour la suite. 

 

En bref, sans parler d'un coup de coeur, j'ai vraiment apprécié ma lecture qui a été fluide et m'a vraiment emmenée ailleurs. Je pense me plonger dans les prochaines semaines dans le premier tome de Shades of Magic, histoire de retrouver cette plume agréable. 


~"Une EMI, une expérience de mort imminente. Imagine un peu… Et si les EO n'étaient pas le résultat d'un simple traumatisme? Et si, au contraire, leur corps réagissait au plus grand choc physique et psychologique qu'on puisse imaginer: la mort?"~